Traditionnellement, le 1er mai, fête de Saint Joseph artisan (également connue sous le nom plus commun de « fête du travail »), n’est pas chômée par nos petits chanteurs ! Cette journée était même particulièrement chargée, car pour la première fois nous avions deux programmes distincts à travailler.
La matinée fut réservée à la préparation du concert du grand choeur, composé des plus jeunes choristes. La file d’attente est longue pour constituer son dossier de concert, avec une quinzaine partitions à trouver… et à mettre dans le bon ordre ! C’est ensuite la sempiternelle séance d’échauffements, puis la répétition des chants à quatre voix. Pendant ce temps, les plus âgés qui ne font pas partie du grand choeur « travaillent » dehors. La répétition est assez douloureuse auditivement, et c’est avec grande satisfaction que les plus jeunes accueillent la décision du chef de passer à table.
Après le pique-nique en plein air, c’est l’heure des engagements. Ils ont aujourd’hui lieu en début d’après-midi ; en effet, le grand choeur nous quitte juste près pour laisser la place au petit choeur. La Messe Sainte-Cécile et les Sept Paroles du Christ en Croix de Gounod sont alors répétées par pupitre, puis en choeur.
En cette période d’entre deux tours de l’élection présidentielle, la prière pour le chef de l’Etat Domine Salvum fac est transformée selon la fantaisie de certains. Cette adaptation, à défaut d’être artistique, aura au moins le mérite de réveiller un peu les membres d’un pupitre que la bienséance (sans parler des représailles de ce syndicat puissant et bien organisé) ne permet pas de nommer ici.
Terminons sans polémique en indiquant que ces deux oeuvres de Gounod seront données en concert le vendredi 15 juin à Versailles, avec orchestre.