Dans le calme de l’après-midi, j’ai entendu un grand bruit : « Allô, ici radio Saint-Charles ! ». Confortablement installés dans leur car présidentiel riffé « Dominique », une cinquantaine de petits chanteurs s’occupent intelligemment durant l’heure de route qui sépare Versailles d’Orléans : sieste, petit bac, dissertations, systèmes d’équations et bien sûr bavardages sont au programme.
Suivant un itinéraire incertain, nous arrivons tant bien que mal à Orléans où nous retrouvons avec soulagement notre chef de choeur ainsi que l’oncle-prêtre d’un nombre non négligeable de petits et grands chanteurs. Nous interprétons plusieurs chants de Noël pour des religieuses âgées qui nous accueillent les bras ouverts. Après cette annuelle et traditionnelle « Bonne Action », qui a permis de mettre en évidence quelques incertitudes tenaces dans nos chants, un bon goûter nous est offert.
La surprise de l’après-midi, annoncée sur la circulaire, est la visite de la « fonderie de cloches Bollée », du nom de cette famille où l’on est maître saintier de père en fils depuis 1715. Au travers du musée et d’une projection vidéo, nous découvrons avec admiration les réalisations et le savoir-faire de ces artisans méconnus.
C’est à présent l’heure du saucisson-chips pour prendre des forces avant notre premier concert de Noël, qui sera donné à l’église Saint-Vincent. Les auditeurs ravis y entendent conter les hauts faits de Gombault, Riflard et Alory dans leur aventure qui les mènera jusqu’au petit Jésus dans sa crèche.
Dans la nuit glaciale, nous rejoignons rapidement le car qui nous ramène à Versailles. En route, nous écoutons avec émotion notre dernier CD de Noël et rendons grâce à Dieu pour toutes ces merveilles dont Il nous comble.